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Sommet des Amériques - Les réserves du président vénézuélien Hugo Chavez

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Déclaration
de Québec
(texte intégral)

QUÉBEC, 22 avril 2001 (LatinReporters.com) - En exprimant ses réserves sur la notion de "démocratie représentative" et sur la date d’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), le président vénézuélien Hugo Chavez est l’unique voix discordante parmi les 34 chefs d’Etat ou de gouvernement signataires de la Déclaration de Québec qui a clôturé le 3e Sommet des Amériques.

Sympathisant de la guérilla colombienne et ami du président cubain Fidel Castro, dont il a déploré l’exclusion du sommet, le président Chavez a signé la déclaration, mais ses deux réserves y sont consignées.

A propos de la " démocratie représentative ", que la déclaration de Québec présente comme l’un des fondements de la future ZLEA, le président Chavez explique à des journalistes qu’il lui préfère la " démocratie participative ", basée sur autant de " consultations populaires " que nécessaire.

" La démocratie représentative, ajoute-t-il, fut un piège pour le Venezuela, car elle a donné à des messieurs élus un chèque en blanc pour voler et trahir ".

Lieutenant-colonel à la retraite de 46 ans et auteur, en 1992, d’une tentative de coup d’Etat qu’il ne regrette pas, Hugo Chavez estime que de 1958 à 1998 (année de son élection à la présidence) " la démocratie représentative a conduit à la pauvreté 80% du peuple vénézuélien, qui vit pourtant assis sur le pétrole, sur l’or, sur l’aluminium et sur des terres fertiles ".

A propos de la date d’entrée en vigueur de la ZLEA, au plus tard décembre 2005 selon la Déclaration de Québec, le président Chavez affirme qu’elle " n’est pas sérieuse, car aucun d’entre nous ne peut affirmer qu’à cette date nos parlements auront ratifié le processus, même si nos négociations se terminent en janvier 2005, ce que je crois possible".

D’autant plus, ajoute en substance Hugo Chavez, que certains pays soumettront la question à référendum, comme lui-même le préconise pour le Venezuela.

En outre, selon le chef d'Etat vénézuélien, la future zone de libre-échange continentale dessinée à Québec "est quelque chose de possible, mais pas une destinée manifeste". Une opinion qui rejoint celle du président brésilien Fernando Henrique Cardoso.


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