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ADHÉSION FORMALISÉE DE 3 NOUVEAUX ÉTATS, DONT L'ÉQUATEUR
Neuf et bientôt dix pays dans l'ALBA, créée par le Venezuela et Cuba

CARACAS, jeudi 25 juin 2009 (LatinReporters.com) - Rebaptisée à cette occasion Alliance [au lieu d'Alternative] bolivarienne pour les Amériques, l'ALBA a formalisé l'adhésion de trois nouveaux Etats, dont l'Equateur, lors de son VIe Sommet extraordinaire, tenu le 24 juin à Maracay (120 km à l'ouest de Caracas). Créée en décembre 2004 sous l'impulsion du président vénézuélien Hugo Chavez et de son homologue cubain de l'époque, Fidel Castro, l'ALBA compte désormais neuf pays membres.

Pays membres de l'ALBA
(Carte Lateinamerika.svg - Cocoloi)
L'Equateur, ainsi que les deux petits Etats insulaires d'Antigua-et-Barbuda et Saint-Vincent-et-les Grenadines, ont rejoint officiellement mercredi le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras et la Dominique au sein de l'ALBA. La richesse pétrolière du Venezuela est l'une des bases essentielles de cet outil international de la gauche radicale latino-américaine.

Présent au sommet en qualité d'observateur, le ministre des Relations extérieures du Paraguay, Hector Lacognata, a affirmé que son pays adhérerait aussi à l'ALBA "dans peu de temps".

Avec ce 10e membre potentiel, l'Alliance bolivarienne pour les Amériques engloberait quelque 80 millions de personnes, soit 14% des 570 millions d'habitants de l'Amérique latine et des Caraïbes (ALC). Mais le Brésil et le Mexique continueront à dominer largement l'ALC, dont ils représentent à eux seuls 60% du produit intérieur brut et 52% de la population.

Les présidents Hugo Chavez (Venezuela), Evo Morales (Bolivie), Daniel Ortega (Nicaragua), Rafael Correa (Equateur) et le premier vice-président cubain, José Ramon Machado Ventura, représentaient leurs pays respectifs au sommet de l'ALBA. La déclaration finale salue sa "consolidation comme alliance politique, économique et sociale en défense de l'indépendance, la souveraineté, l'autodétermination et l'identité des pays membres et [en défense] des intérêts et aspirations des peuples du Sud face aux tentatives de domination politique et économique".

Une dimension militaire encore floue a aussi été conférée à l'ALBA par Hugo Chavez, qui déclarait en séance: "Frapper le Nicaragua, c'est frapper le Venezuela. Frapper l'Equateur, c'est frapper le Venezuela... Que personne n'ait l'idée de lancer une agression militaire contre l'un de nous, car ce serait une agression contre tous".

"L'engagement en faveur de la constitution d'une organisation des Etats latino-américains et des Caraïbes" est également exprimée dans la déclaration finale par les neuf pays de l'ALBA. Ce point confirme l'ambition de créer, sans les Etats-Unis ni le Canada, une organisation continentale remplaçant l'OEA (Organisation des Etats américains), que le Venezuela et Cuba accusent d'être soumise au diktat de Washington.

La déclaration finale exprime en outre le soutien de l'ALBA "à la Révolution islamique de l'Iran", ainsi qu'au "gouvernement du président Mahmoud Ahmadinejad", et "rejette l'ingérence extérieure et la campagne de discrédit contre ce pays frère".

Rappelant que l'ALBA est accusée d'être un groupe politique, le président équatorien Rafael Correa a précisé que l'organisation "est bien sûr politique" et représente plus spécifiquement "un projet socialiste" devant "annuler le néolibéralisme".

Rafael Correa, économiste de formation, est à l'origine de la monnaie virtuelle dénommée Sucre (Système unique de compensation régionale) qui, selon Hugo Chavez, sera progressivement introduite, à partir de septembre prochain, dans les échanges commerciaux entre pays de l'ALBA.


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