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Envol vers un nš3 mondial
Iberia et British Airways veulent se marier en conservant leur nom de jeune fille

Hangar de maintenance d'Iberia - Photo Iberia
MADRID, mardi 29 juillet 2008 (LatinReporters.com) - La grande du ciel d'Espagne, Iberia, et la britannique British Airways ont annoncé le 29 juillet leur intention de fusionner en moins d'un an pour constituer, tout en conservant chacune leur nom, la 3e compagnie aérienne mondiale par le chiffre d'affaires annuel avec 16,5 milliards d'euros.

Elle ne serait devancée que par Air France-KLM (24,11 milliards d'euros) et Lufthansa (22,4 milliards). Les 450 avions de la future géante desserviraient plus de 200 destinations dans plus de 100 pays.

L'annonce du projet de fusion a été officialisée à Madrid lors d'une conférence de presse commune du président d'Iberia, Fernando Conte, et du directeur général de British Airways, Willie Walsh. Ils ont parlé de "jour historique pour l'aviation mondiale".

Même si la capitalisation de British Airways est actuellement deux fois plus importante que celle d'Iberia, MM. Conte et Walsh ont affirmé que la fusion ne sera ni une vente ni un rachat de l'un des deux partenaires. Elle sera réalisée par la constitution d'une nouvelle société dont les deux compagnies aériennes, qui garderont leur marque, seront les actionnaires dans des proportions à déterminer. La nouvelle entité sera cotée en bourse à Madrid et à Londres.

L'annonce de la prochaine fusion n'a pas surpris. Confrontées à la concurrence des low-cost, à la flambée des cours du pétrole et à la baisse de la demande de clients souffrant du ralentissement économique, les transporteurs aériens européens tendent en effet à se rapprocher ces dernières années. Les noces d'Air France et KLM et de Lufthansa et Swiss en témoignent.

Il ne s'agit pas d'une "opération de survie" a toutefois affirmé Willie Walsh. Selon lui, "nous sommes deux compagnies solides" et il s'agit de "créer une société plus forte encore, qui assure des synergies dans de nombreux secteurs et qui nous permette de réduire le coût de diverses opérations".

Cette rationalisation ne frappera pas nécessairement les administrateurs, qui trônent au sommet de l'échelle des revenus, car, ont précisé MM. Conte et Walsh, Iberia et British Airways conserveront après mariage non seulement leur nom de jeune fille, mais aussi leur propre conseil d'administration. Trois conseils d'administration vont donc cohabiter si l'on compte celui de la nouvelle société qui matérialisera la fusion.

Les initiés en bourse n'auront rien perdu non plus. Au cours du seul 29 juillet, la plus value de l'action d'Iberia a atteint 20,73% à Madrid et celle de British Airways 5,97% à Londres.

Quant aux salariés de base des deux compagnies, pas un mot jusqu'à présent sur leur sort futur. D'ordinaire, les fusions débouchent sur la suppression d'emplois doublonnés. La compagnie britannique compte actuellement 42.000 personnes à son service et l'espagnole 24.000.

British Airways possède déjà 13,15% du capital d'Iberia. Cette dernière détient pour sa part, directement et potentiellement via des produits dérivés, 10% de British Airways. Le lien entre les deux compagnies remonte à une dizaine d'années.

A Madrid, Willie Walsh les a considérées "totalement complémentaires", soulignant la forte présence d'Iberia en Europe et en Amérique latine et celle de British Airways en Asie, en Amérique du Nord et en Afrique. Le Britannique a en outre indiqué que les discussions avec American Airlines se poursuivent. La fusion avec Iberia serait donc peut-être le prélude à un rapprochement à trois.

Enfin, l'Espagnol Fernando Conte a estimé que le mariage annoncé pourrait aussi renforcer l'alliance Oneworld formée par dix compagnies pour rationaliser notamment leur gestion des vols et des passagers. Iberia, British Airways et American Airlines y côtoient Cathay Pacific, Finnair, Japan Airlines, LAN, Malev, Qantas et Royal Jordanian.

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