MIAMI, jeudi 20 novembre 2003 - Libre-échange / Amérique latine-ZLEA: les Etats-Unis vont multiplier les traités bilatéraux. Le représentant
des Etats-Unis pour le Commerce, Robert Zoellick, a annoncé l'ouverture
de négociations de traités bilatéraux de libre-échange
avec la Colombie, le Pérou, l'Equateur et la Bolivie. Il a souligné
les progrès de négociations similaires avec d'autres pays d'Amérique
latine. M. Zoellick s'exprimait en marge et à la veille de la réunion,
ce jeudi à Miami, des ministres ou responsables du Commerce des 34
pays des Amériques (sans Cuba) pour un nouveau round sur la future
Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA; ALCA en espagnol).
La stratégie bilatérale de Washington déjoue les réticences,
surtout brésiliennes, à l'égard de la ZLEA, dont le
lancement est prévu pour 2005. BARCELONE, mardi 18 novembre 2003 - Espagne-élections: la Catalogne arbitrée par la gauche républicaine indépendantiste. Déception des socialistes. Les sondages annonçaient leur victoire aux élections catalanes de dimanche, mais les nationalistes modérés de Convergence et Union (CiU), parti de centre droit du président catalan sortant
Jordi Pujol, l'ont emporté pour la septième fois consécutive
depuis 1980. Le revers socialiste pèsera sur les législatives
nationales espagnoles de mars 2004. Doublant ses voix et le nombre de ses
députés au Parlement régional, le parti indépendantiste
Esquerra Republicana de Catalunya (ERC, Gauche républicaine de Catalogne)
de Josep-Lluis Carod-Rovira devient l'arbitre politique de
cette région-clé de l'Espagne. GUATEMALA CITY, mardi 11 novembre 2003 - Guatemala-élections: Berger (droite) et Colom (centre droit) éjectent de la présidentielle l'ex-dictateur Rios Montt. Considérée comme ses funérailles politiques, la défaite d'Efrain Rios Montt, ex-dictateur soupçonné de génocide, est le fait
marquant des élections présidentielle, législatives
et municipales de dimanche au Guatemala. Deux hommes d'affaires, Oscar Berger
(conservateur) et Alvaro Colom (centre droit), s'affronteront le 28 décembre
au second tour de la présidentielle. Divisée, la gauche guatémaltèque
héritière de l'ancienne guérilla est marginalisée.
Très pauvre et discriminée, la population autochtone d'origine maya, majoritaire dans ce pays de 11 millions
d'habitants, ne parvient toujours pas à se doter d'une expression
politique nationale propre. MADRID, samedi 8 novembre 2003 - Espagne: débat sur la femme et la monarchie relancé par l'union de Letizia Ortiz avec le prince héritier Felipe. Faut-il réviser la Constitution espagnole pour en extraire sa misogynie salique qui avantage le mâle dans la succession au trône? Structurée
par la tradition, la monarchie survivra-t-elle à son aggiornamento
et en particulier à la désacralisation du symbole fort qu'est
la reine? L'Espagne est-elle monarchiste ou seulement "Juan Carliste"? Ces questions
côtoient désormais l'engouement pour le prochain mariage
de la journaliste de télévision Letizia Ortiz avec le prince
héritier Felipe de Bourbon, fils du roi Juan Carlos Ier. Roturière,
divorcée, sans fortune, mais active et indépendante, Letizia
Ortiz fait figure d'envoyée spéciale du monde réel au
Palais royal. BUENOS AIRES, vendredi 7 novembre 2003 - Argentine: le populisme néokeynésien de Kirchner supplante le populisme néoconservateur de Menem, mais... Sur les vingt élections de gouverneur de province convoquées en 2003 en
Argentine, dix-huit, totalisant quasi 98% des votants, ont été
gagnées par "l'officialisme" local. Cette continuité apparente
pourrait surprendre après le cri "Qu'ils s'en aillent tous" lancé
par les argentins fin 2001. Mais un changement a bien eu lieu grâce à la capacité de mutation des politiciens réélus.
Le populisme néoconservateur du péroniste Carlos Menem (président
de 1989 à 1999) a été supplanté par le populisme
néokeynésien d'un autre péroniste, Nestor Kirchner,
président de la République depuis mai dernier. La crise institutionnelle
demeure néanmoins sous-jacente. MADRID, dimanche 2 novembre 2003 - Future reine d'Espagne, la journaliste Letizia Ortiz est
une roturière divorcée
représentative de la société espagnole. C'est un coup de
modernité que le prince héritier Felipe de Borbón, 35
ans, donne à l'institution royale espagnole, déjà l'une
des moins conservatrices d'Europe, en choisissant pour prochaine épouse
la journaliste Letizia Ortiz Rocasolano, une Espagnole étrangère
aux castes d'armoiries et d'argent. Le Palais royal a confirmé samedi
soir le mariage princier. Il sera célébré à Madrid
au début de l'été 2004. MADRID, samedi 1er novembre 2003 - Espagne: la Maison royale confirme le prochain mariage du prince Felipe et de la journaliste Letizia Ortiz
MADRID, samedi 1er novembre 2003 - Espagne: mariage du prince héritier Felipe avec la journaliste de télévision Letizia Ortiz? Coprésenté
à 21 heures par Letizia Ortiz, le principal journal télévisé
de la première chaîne publique espagnole aura joui vendredi soir
d'une audience en nette hausse. Quelques heures plus tôt, la chaîne
privée Tele 5 annonçait le "probable" mariage, au printemps,
du prince héritier Felipe. Une autre chaîne, Canal 6, s'aventurait
ensuite à nommer sa future épouse: la journaliste Letizia Ortiz.
La voilà désormais, selon ces rumeurs non confirmées,
potentielle future reine d'Espagne. BOGOTA, jeudi 30 octobre 2003 - Colombie-référendum et élections: la gauche
modérée gifle le président Uribe et la guérilla. L'échec,
faute de participation, du premier référendum de l'histoire de la
Colombie et l'élection de candidats de gauche et d'indépendants
à la mairie des principales villes du pays ont constitué, le
week-end dernier, le premier désaveu populaire infligé au président
Alvaro Uribe. La guérilla marxiste colombienne est également
prise à contre-pied par le succès électoral de candidats
de gauche qui, comme le syndicaliste "Lucho" Garzon, élu maire de
Bogota, estiment les votes plus efficaces que les balles pour faire progresser
la justice sociale. La Colombie voit ainsi à son tour émerger
une gauche de type "Lula" (surnom de l'actuel président du Brésil).
MADRID, lundi 27 octobre 2003 - Espagne-élections: la droite musclée de
José Maria Aznar affiche une santé peu commune en Europe. La majorité
absolue conquise à nouveau dimanche par le Parti Populaire (PP) au parlement
de la Région de Madrid est un tremplin vers son maintien au pouvoir
national aux législatives de mars 2004. Parmi les droites démocratiques
européennes, la droite atlantiste forgée par le président
du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, est à la fois la plus musclée
et celle qui affiche la meilleure santé, malgré son soutien d'abord à
la guerre en Irak, puis à l'occupation actuelle de ce pays.
MADRID, samedi 25 octobre 2003 - Reconstruction de l'Irak: succès plus politique que financier des Etats-Unis à la conférence de Madrid. Une semaine après l'adoption de la résolution 1511 du Conseil de sécurité
des Nations unies, qui admet une force multilatérale en Irak sous commandement
américain et avec aval de l'ONU, les Etats-Unis ont remporté
un nouveau succès politico-médiatique en réunissant,
jeudi et vendredi à Madrid, 73 pays et 20 organismes internationaux
dans le cadre de la Conférence des donateurs pour la reconstruction
de l'Irak. Le résultat financier de cette conférence, un apport
théorique de 33 milliards de dollars pour des besoins estimés
à 56 milliards jusqu'en 2007, se prête à diverses interprétations.
LA PAZ, mardi 21 octobre 2003 - Des technocrates indépendants, deux autochtones amérindiens
et un général forment le gouvernement bolivien présenté
dimanche soir à La Paz par le nouveau président Carlos Mesa
Gisbert. Pour la première fois dans l'histoire de la Bolivie, l'exécutif
ne compte aucun ministre représentant un parti politique. La récente
convulsion sociale appelée "guerre du gaz", qui a fait plus de 80
morts et provoqué la chute et l'exil de l'ex-président Gonzalo
Sanchez de Lozada, a discrédité davantage les partis.
Le leader autochtone Felipe Quispe, dirigeant du plus grand syndicat agricole
bolivien, prétend que le retour au calme n'est que "tactique". Il
n'exclut pas une prochaine "guerre civile". LA PAZ / MADRID, samedi 18 octobre 2003 - Bolivie: les Amérindiens gagnent la "guerre du gaz", perdue par les Etats-Unis. Conclue ou pour le moins suspendue vendredi par la fuite à Miami du président bolivien Gonzalo Sanchez de Lozada, remplacé par le vice-président Carlos Mesa Gisbert, la "guerre du gaz" a duré 32 jours. Durement réprimée par l'armée, cette mobilisation ethnique et sociale contre une gestion néo-libérale du gaz naturel bolivien a fait plus de 80 morts
et quelque 400 blessés. Renforcée notamment par les syndicats
et les mineurs, la gauche ethnique des leaders amérindiens Evo Morales
et Felipe Quispe a remporté une victoire qui fera date dans la lutte
contre la globalisation. Principaux perdants à ce titre de la "guerre
du gaz", les Etats-Unis, malgré les tueries, ont soutenu jusqu'au bout Sanchez de Lozada. L'Union européenne, en particulier l'Espagne, aussi.
LA PAZ, jeudi 16 octobre 2003 - Bolivie-guerre du gaz: référendum annoncé par le "pouvoir blanc" rejeté au nom du "sang des morts".
"Au nom du sang" des manifestants abattus par l'armée (plus de
80 selon une organisation humanitaire), l'opposition a rejeté le référendum
proposé par le président bolivien Gonzalo Sanchez
de Lozada pour désamorcer la "guerre du gaz" qui secoue
la Bolivie depuis la mi-septembre. Dirigeants indiens et syndicaux affirment
qu'ils continueront à paralyser le pays contre l'exportation de gaz
naturel bolivien vers l'Amérique du Nord tant qu'ils n'auront pas
obtenu la démission du chef de l'Etat. Ce dernier tente de ressouder
ce que des observateurs appellent parfois le "pouvoir blanc", majoritaire
au Parlement dans une Bolivie qui compte pourtant plus de 60% d'Indiens.
PARIS, mercredi 15 octobre 2003 - "Guerre du gaz": la France "déconseille formellement de se rendre en Bolivie". Alors que de diverses régions
boliviennes des colonnes d'ouvriers, de mineurs et de paysans convergent ce mercredi vers La Paz pour y exiger la démission du président Gonzalo Sanchez de Lozada, qui réprime avec l'armée une crise sociale sans précédent ("la guerre du gaz" - plus de 70 morts en un mois selon le dernier bilan des organisations humanitaires locales), le ministère français des Affaires étrangères vient de "déconseiller formellement de se rendre en Bolivie". Il avertit du danger de "tirs à balles réelles et de l'usage de bâtons de dynamite".
LA PAZ / WASHINGTON, mardi 14 octobre 2003 - Bolivie-guerre du gaz: malgré les tueries, les Etats-Unis appuient le président Sanchez de Lozada. La
crise bolivienne s'internationalise. En offrant lundi au président
Gonzalo Sanchez de Lozada un soutien assorti d'un avertissement à
l'opposition, Washington est en effet devenue partie prenante dans la "guerre
du gaz" qui ensanglante depuis un mois la Bolivie. L'armée et la police
continuent à réprimer durement les manifestations contre le
projet d'exportation, via le Chili, de gaz naturel bolivien aux Etats-Unis
et au Mexique. Grèves et émeutes paralysent la Paz et d'autres
villes. Les organisations humanitaires dénombrent au moins 50 morts
et près de 200 blessés. La démission de quatre ministres
isole davantage le président Sanchez de Lozada, qui semble ne plus
pouvoir compter que sur Washington et l'armée.
LA PAZ, lundi 13 octobre 2003 - Bolivie: la "guerre du gaz" devient un emblème sanglant de lutte contre la globalisation. Attisée par la pauvreté, l'ethnicité et le nationalisme, la "guerre du gaz" -nom donné aux mobilisations contre l'exportation future, via le Chili, de gaz naturel bolivien vers l'Amérique du Nord- devient sanglante. Elle acquiert un caractère emblématique en visant aussi la globalisation. En un mois, le conflit a fait, lors de heurts entre manifestants et force de l'ordre, au moins 14 morts et des dizaines de blessés, la majorité dans la ville d'El Alto. La troupe tente de lever les barrages routiers qui isolent La Paz, en proie aux pénuries. Les vols commerciaux à destination et au départ de son aéroport international ont été suspendus dimanche soir. Accusés de tentative de coup d'Etat, des opposants passent à la clandestinité.
LA HAVANE, lundi 6 octobre 2003 - Cuba: malgré la répression, Oswaldo Paya et
14.000 Cubains relancent le Projet Varela de démocratisation. Depuis la
répression, en mars dernier, qui a durement frappé 75 dissidents, dont plusieurs
dizaines de défenseurs du Projet Varela de démocratisation
de Cuba, la réactivation de ce projet est un premier et spectaculaire
défi lancé à Fidel Castro. Comme en mai 2002, le dissident
Oswaldo Paya a présenté vendredi dernier au Parlement de La
Havane plus de 10.000 signatures -14.384 exactement- de Cubains réclamant
un référendum sur un processus de réformes qui déboucherait
sur des élections libres. PARIS / MADRID, mercredi 1er octobre 2003 - "Cuba si, Castro no" d'intellectuels et
artistes, même de gauche. "Le temps est venu pour les fusils de s'agenouiller devant l'opinion publique"... Cette phrase
d'un discours prometteur de Fidel Castro, en janvier 1959, était lue
lundi soir à Paris par l'actrice française Catherine Deneuve,
dans la salle comble du théâtre du Rond-Point. "Plus de quarante
ans ont passé et le peuple est toujours agenouillé devant les
fusils. Nous sommes ici pour exiger de Castro qu'il tienne ses promesses",
enchaînait l'écrivain espagnol Jorge Semprun.
BUENOS AIRES, mardi 30 septembre 2003 - L'Argentine de Kirchner consolide un nouveau modèle politico-économique: le TDK. La politique
argentine, caractérisée historiquement par des présidents
peu durables et des projets ratés, est encore loin d'obtenir un "10"
en stabilité et prévisibilité. Le président Nestor
Kirchner est arrivé au pouvoir de manière accidentelle, avec
un faible appui électoral, voici à peine 120 jours. Sa stratégie
pour compenser ce déficit est efficace, mais il lui sera difficile
de surpasser le traumatisme du 22%. (Score de Kirchner au 1er tour de la
présidentielle du 27 avril et avec lequel il accéda à
la présidence, son adversaire du second tour, Carlos Menem, ayant
déclaré forfait ). Un nouveau modèle politico-économique
teinté de populisme, le TDK, se consolide néanmoins.
MADRID, vendredi 26 septembre 2003 - Le président basque Juan José Ibarretxe lance la "libre association" avec l'Espagne.
LA PAZ, jeudi 25 septembre 2003 - La Bolivie menacée d'explosion par son gaz
naturel. Depuis plusieurs jours, la ville de
La Paz, siège du gouvernement bolivien, est pratiquement isolée du
reste du pays par le blocus de routes organisé par la Confédération
syndicale de travailleurs agricoles de l'Indien Felipe Quispe, ex-candidat
à la présidence de la République. Parallèlement
à leurs revendications contre la la marginalisation économique
et sociale des populations autochtones, les protestataires se mobilisent
contre le projet d'exportation de gaz naturel bolivien via le Chili et contre
l'éventuelle adhésion de la Bolivie à la future Zone
de libre-échange des Amériques (ZLEA ou, en espagnol, ALCA).
BUENOS AIRES, jeudi 25 septembre 2003 - L'Argentine prétend n'assumer que 25% de sa dette envers ses créanciers privés. Le Fonds monétaire
international (FMI) et les Etats-Unis semblent approuver la perte la plus
gigantesque jamais proposée par un pays à ses créanciers.
C'est en effet après un rééchelonnement de sa dette
envers le FMI (apparemment généreux, mais qui ne perd
rien) et sous les encouragements de George W. Bush que l'Argentine (toujours
en crise) du président Nestor Kirchner propose d'honorer à
peine 25% de sa dette publique non reconvertie après le moratoire
de 2001 et contractée envers des créanciers privés. Des
centaines de milliers de petits porteurs sont visés. Ils perdraient
les trois quarts d'un montant évalué à 87 milliards de
dollars. BUENOS AIRES, lundi 22 septembre 2003 - Argentine : le contexte politique de l'accord avec le FMI. Ni la conclusion de l'accord ni sa forme et son contenu ne peuvent se comprendre intégralement sans considérer la politique en jeu derrière chacun des signataires: d'une part, le FMI (Fonds monétaire international) et Washington,
son actionnaire majoritaire qui veut éviter des tensions pouvant avoir des effets
régionaux; d'autre part, l'Argentine du président
Nestor Kirchner en plein processus électoral.
BOGOTA, samedi 20 septembre 2003 - Colombie: 11.000 enfants et adolescents mineurs
combattent avec la guérilla et les paramilitaires. Après la République
démocratique du Congo et le Myanmar (ex-Birmanie),
la Colombie est le pays qui compte le plus d'enfants
combattants. L'organisation internationale de défense des droits humains
Human Rights Watch (HRW) chiffre à 11.000 les mineurs des deux sexes
enrôlés de gré ou de force dans les groupes armés
irréguliers colombiens, à savoir les commandos paramilitaires
ou, pour plus de 80% des jeunes concernés, les deux guérillas
d'extrême gauche. L'armée colombienne ne recruterait pas de mineurs. HRW n'utilise
donc pas l'expression enfants-soldats. Elle précise que les enfants combattants
séquestrent, mutilent et assassinent, y compris, parfois, des compagnons déserteurs.
MADRID, jeudi 18 septembre 2003 - Espagne: mandat d'arrêt international du juge Garzon contre... Ben Laden! Etonnant optimisme
du juge madrilène Baltasar Garzon, qui a lancé mercredi un mandat
d'arrêt international, sous inculpation de terrorisme, contre l'homme
le plus recherché de la planète, Oussama Ben Laden, leader
des islamistes d'Al-Qaïda. Le juge estime que l'activation de ce mandat
empêchera Ben Laden d'éluder l'action de la justice s'il devait
être capturé où que ce soit. Baltasar Garzon invoque
"le principe de justice pénale universelle" contre des crimes, à
savoir les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, préparés,
selon le magistrat, en collaboration avec la cellule espagnole d'Al-Qaïda.
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